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La psycologie du chat

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La psycologie du chat Empty La psycologie du chat

Message  Nadicha Mar 6 Déc - 20:11

La psychologie du chat

Les chats domestiques ne sont ni plus ni moins intelligents que les chats sauvages. Ils sont peut-être plus polyvalents grâce à leur adaptation au milieu urbain.
Comme ils descendent d'ancêtres principalement solitaires, ils ne sont pas aussi dociles ou malléables que d'autres animaux domestiques comme les chiens par exemple. La plupart des différences entre le comportement du chat et celui du chien viennent de la motivation plutôt que de capacités innées. Les chats peuvent réaliser des tâches hautement complexes.
On pourrait, de prime abord, considérer le chat comme un solitaire. Cependant, aussi paradoxal que cela paraisse, il fait partie des animaux sociaux. Même s’il privilégie parfois l’absence de contact (surtout avec ses congénères), il est capable avec l’homme, de faire preuve de vrais talents de communication.

Comment les « décoder » ?
Les moyens de communication dont il dispose sont particulièrement subtils et variés (position des oreilles, de la queue, regard,…). Ils lui permettent de détecter la présence et l’état « émotionnel » des autres chats, d’animaux d’autres espèces mais aussi des humains avec lesquels il vit.
En fin de compte, c’est lui qui décide, en toute connaissance de cause, de refuser ou d’accepter une rencontre. Si cette rencontre est inévitable et non désirée, tous ses moyens communicatifs seront alors mis en œuvre pour adopter une stratégie dissuasive dans laquelle le bluff n’est pas le moindre.

C’est au début de sa vie que le caractère plutôt solitaire ou plutôt social du chat se décidera : sa personnalité propre étant le facteur déterminant son comportement futur. Le respect de cette particularité de la psychologie féline est l’élément de base nous permettant de comprendre ses attitudes au sein de cellule familiale.


CI-DESSOUS RESUME DES DIVERSES DU LANGAGE FELIN

SOUMISSION
-Oreilles----couchées
-Pupilles-----dilatées
-Queue-----allongée au sol
-Corps---accroupi

APPROCHE AMICALE
-Oreilles---dressées
-Pupilles----normale
-Queue---Verticale
-Corps---debout

MENACE OFFENSIVE
-Oreilles---pointées en avant
-Pupilles----contractées
-Queue---Fouettante
-Corps----debout ou accroupi

MENACE DEFENSIVE
-Oreilles---pointées en arrière
-Pupilles---contractées
-Queue---arquée
-Corps---Arqué

PEUR
-Oreilles---couchées
-Pupilles----dilatées
-Queue---sous lui
-Corps---accroupi

JEU
-Oreilles---pointées
-Pupilles----dilatées
-Queue---dressée,arquée
-Corps----diverses


Comportement alimentaire
Le chat doit beaucoup de ses habitudes à son ancêtre, le chat égyptien; celui-ci, originaire du désert, avait peu l’occasion de boire et devait se contenter de maigres proies, des souris essentiellement, qu’il chassait souvent.

Notre chat domestique actuel a conservé cette sobriété vis-à-vis de ses prises de boisson et cette habitude de faire beaucoup de repas au cours de la journée.
Ainsi, un chat nourri « ad libitum » (nourriture en permanence à sa disposition) peut faire sur 24 heures 10 à 15 repas, en mangeant 8 grammes en moyenne par repas. Le temps total passé à manger sur la journée est toujours court, environ 15 minutes en tout.
Cette fréquence élevée avec laquelle il se présente à son écuelle, de préférence en notre présence, nous fait souvent penser qu’il passe son temps à se nourrir !
Certains chats préfèreront manger la nuit, d’autres répartiront leurs prises alimentaires de façon régulière au cours de la journée, d’autres encore mangeront aux mêmes heures que leurs propriétaires.
Contrairement au chien, le chat préfèrera se laisser mourir de faim plutôt que de manger quelque chose qui ne lui plaît pas; ce n’est donc pas faire tous ses caprices que de lui fournir des parfums et des variétés différentes. Dans l’éducation du palais du jeune chaton, il est judicieux de lui présenter, dès le sevrage, des aliments variés en texture et en goût (pâtées, boulettes, croquettes), de cette manière, vous avez de grandes chances d’avoir un chat « facile à vivre » à l’âge adulte.

Le chat boit peu : 9 à 10 fois par jour avec, en moyenne, 12 ml par prise. Certains aiment boire au robinet ou affectionnent particulièrement l’eau du bain : il s’agit là de comportements qu’il convient de qualifier de fantaisistes, la prise essentielle de l’eau de boisson étant approvisionnée par celle qu’on leur fournit.
Très sensible aux odeurs, il est préférable de lui présenter l’eau plutôt dans un récipient neutre (verre, porcelaine, inox) qu’un bol en plastique qui gardera plus facilement des résidus « odorants » qu’il n’apprécie guère.



Comportement d’élimination
La propreté est une des caractéristiques comportementales du chat et est acquise très tôt (entre la 3ème et la 5ème semaine de vie). Avant d’être propre, c’est le léchage par la mère de la région ano-génitale, après la tétée, qui stimule les mictions et défécations du chaton.
Vers l’âge de 3 à 4 semaines, le chaton opère un véritable contrôle neurologique de ce comportement et commence à ébaucher ses premières approches du bac à litière.
Très vite, la séquence comportementale type se met en place : grattage de la litière, élimination puis recouvrement des déjections.
Tant le mâle que la femelle éliminent en s’accroupissant, contrairement à ce qui se passe chez le chien.
!!!! Si le chat émet un jet d’urine puissant, bien horizontal et debout sur ses quatre pattes, il ne s’agit pas d’un comportement d’élimination, mais de MARQUAGE URINAIRE.

Comportement de toilettage
Le comportement de toilettage est, avec le sommeil, une des plus grandes activités du chat. Présent dès le 15ème jour de la vie, il s’effectue chez le chat avec la langue mais également avec les pattes. Outre la fonction de nettoyage à proprement parler, le comportement de toilettage a une fonction apaisante essentielle.
Se lécher (ou être lécher, comme les chatons par leur mère) déclenche chez l’animal une production d’endorphines, hormones à production interne comme l’humain en sécrète pour lutter contre la douleur. Parce qu’il peut s’exercer sur d’autres congénères, le léchage a une fonction sociale, ce qui est bien illustré dans les relations entre la mère et ses chatons.
Comportement locomoteur

Comme chacun a déjà pu le constater, le chat est une véritable équilibriste. Cette aisance naturelle tient à sa morphologie, sa souplesse articulaire et musculaire, un grand sens de l’équilibre et une excellente vision.

Le chat sait toujours redescendre de l’endroit où il a grimpé, sauf s’il est pris d’angoisse au sommet. Ce sont souvent les cris et gesticulations de son propriétaire effrayé par la situation qui le privent de tous ses moyens pour redescendre : en pareil cas, laisser lui au moins le temps d’y parvenir !

L’idée populaire suivant laquelle un chat retombe toujours sur ses pattes est fausse ! À moins d’1m50, le chat n’a pas le temps de se retourner et tombe sur l’une ou l’autre partie du corps et risque de se blesser.



Comportement de marquage
Le chat s’applique, de façon naturelle, à des comportements de marquage : soit le marquage par griffades, soit le marquage facial.

le marquage par griffades : Il ne s’agit pas d’un moyen utilisé par le chat pour affûter ses griffes mais bien d’un marquage territorial.
En effet, lors de la mise en œuvre de ce comportement, le chat libère ainsi sur le site choisi des phéromones produites entre les coussinets. Il l’utilise le plus fréquemment pour délimiter une zone sensible de son territoire : autour de son écuelle, du bac à litière, de son site de couchage.
Si vous laissez votre très cher félin faire régulièrement la sieste dans un fauteuil, ne vous étonnez pas s’il en griffe le dossier ou les pieds : pour lui, rien de plus normal que de montrer que ce petit nid douillet est le sien !
le marquage facial s’effectue par un frottement de la tête sur divers sites; en le réalisant, le chat dépose des sécrétions produites par des glandes situées autour de la gueule. Il peut ainsi marquer des objets, d’autres chats, le bas de vos jambes. Lorsqu’ils sont mis en place sur les objets, ils peuvent être qualifiés de marquage de « territorialisation », agissant comme des balises reliant les divers zones d’activité : zone de chasse, d’élimination, de jeux ou de repos.
Ces balises « activées par marquage facial » lui donneront des repères qui lui permettront de se sentir en sécurité.
Appliqués sur le propriétaire, d’autres chats ou d’autres animaux vivant au sein de son territoire, ils lui permettent de diminuer son anxiété puisqu’il reconnaît quiconque porte son odeur comme son « ami » : on peut leur appliquer le qualificatif de marquage de « familiarisation ».
Les troubles du comportement et/ou comportements indésirables chez le chat

Ils sont nombreux et d’expressions très variables.
Les plus fréquemment rencontrés (mais pas toujours solutionnés !) :

le marquage par griffade exagéré et intempestif
le marquage urinaire (malpropreté)
Mais le chat pourra également développer de l’anxiété, des phobies, de la dépression, de l’hyperactivité, voire de l’agressivité, etc.

La cause du développement de ses comportements « anormaux » ainsi que leurs traitements relèvent de la consultation d’un vétérinaire, voire même d’une visite chez un vétérinaire comportementaliste.

article du net http://www.delersfontaine.be/sites/delersfontaine/index2.cfm?page=troubles
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